Les étangs de La Capelle et de Pujaut

Cette sortie débute à l’étang de La Capelle, puis après le repas chez Cathy, se poursuit au Planas à Pujaut.
Météo : température douce, vent fort, ciel plombé.

L’arrivée à l’étang de La Capelle est ponctuée d’exclamations : que d’eau ! On n’avait pas vu ça depuis longtemps ! La superficie immergée doit approcher les 60 hectares, et l’on voit que le niveau a atteint récemment le pied de la guinguette.
Quelques Foulques macroules et Canards chipeaux animent les lieux plutôt déserts.
Les dépôts sont cependant une source appréciée de… coquilles d’escargots. Alors on y va gaiement, à quatre pattes, pour chercher la plus petite !
Nous faisons un tour dans les carrières juste au sud, à la recherche d’éventuelles orchidées précoces. Nos recherches restent vaines.
Outre le caractère extraordinaire des lieux (talus d’ocres rouges ou jaunes et d’agglomérations férugineuses), la découverte d’un cadavre de musaraigne, coupé en deux, donne lieu à une observation plus poussée de la dentition : les dents sont blanches, il s’agit d’une Crocidure.
Vu le temps maussade, nous sommes accueillis chez Cathy, à Saint-Quentin-la-Poterie, pour partager notre pique-nique. Après le café, nous repartons vers le Planas à Pujaut, et Roger peut, avec un plaisir manifeste, nous faire admirer « ses » oiseaux : Sarcelles d’hiver, Canards pilets, souchets et colverts, puis au bord de l’eau (le site est toujours immergé à 95%) des Combattants variés, un Vanneau huppé et le premier Petit Gravelot de l’année !