Stage papillons et libellules, les 18 et 19 juillet 2015

Compte rendu proposé par Sarah Mounis.

1er jour. 10h : nous arrivons pile-poil au rendez-vous, à savoir le gîte des Mènes à l’Affenadou, au pied du château de Portes ; la plupart des participants sont arrivés et les retardataires ne tardent pas. Le soleil chauffe déjà bien et nous promet une journée caniculaire.

Alors une fois tout le monde sur place, nous partons illico à la chasse aux papillons et aux libellules le long de l’Auzonnet, charmant petit ruisseau qui coule à 300 m du gîte. Tout d’abord apprivoiser le maniement des filets : pas évident !

 

glaaleCertains semblent plus doués que d’autres et très vite nous pouvons admirer nos premières prises : Mégère, Sylvaine, Piéride de la rave, Azuré, Flambé, etc. Heureusement que Jean-Laurent et Cyril sont là pour nous aider à les identifier. Près de l’eau, Aeschnes et Caloptéryx entre autres sont au rendez-vous.

Mais c’est bien vite l’heure de se restaurer. Nos pique-niques respectifs nous sont gentiment apportés par notre hôte et nous nous installons les pieds dans l’eau.

L’après-midi, pas question de frôler l’insolation : nous restons à l’intérieur du gîte. Après les présentations d’usage, Jean-Laurent nous donne quelques explications sur l’Atlas des papillons. Puis pour tester nos connaissances il nous propose un petit jeu où, à partir d’indications, nous devions dessiner le papillon ou la libellule correspondant. Les résultats ne sont pas vraiment des œuvres d’art mais c’est un bon moyen d’enrichir notre vocabulaire. Car que de choses à apprendre, entre classification, éléments de détermination et bien entendu les différents noms (sans parler des noms latins, là, c’est trop dur !). Il faudra un peu de temps à la débutante que je suis.

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Vers 17h la chaleur diminuant un peu nous repartons à la chasse aux papillons autour du gîte. Le terrain montagneux aménagé en terrasses (les fameuses faïsses cévenoles) soit herbeuses soit plantées de pins ne semble pas très favorable à notre sport favori et notre récolte est plutôt maigre. Ou les papillons auraient-ils, comme nous, trop chaud ?

Puis en début de soirée, direction le château de Portes. Au programme, apéritif dînatoire avec de très bons produits de la région – merci Emilie et Quentin – et installation de la structure pour observer les insectes. Il s’agit de tubes en alu agencés en cube et recouvert d’un fin filet. A l’intérieur une lampe à vapeur de mercure (chut, c’est interdit paraît-il !) qui doit attirer les insectes. Les touristes présents semblent perplexes et nous demandent si nous montons une sorte de tente !

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Une fois le soleil couché nous n’avons pas beaucoup d’insectes à observer, les éclairages du château nous faisant concurrence. Mais après les avoir faits (discrètement) disparaître, notre piège lumineux a enfin attiré insectes en tout genre et même quelques enfants curieux. L’un d’eux semble passionné et un magnifique sphinx de la vigne se pose longuement sur sa joue : photos !!!

2ème jour. Le second jour nous avons rendez-vous avec de nouveaux participants au Collet-de-Dèze pour ensuite partir tous ensemble au verger communal de Saint-Privat-de-Vallongue. Nous voici en Lozère. Route étroite et sinueuse, parking difficile, mais nous arrivons malgré tout au verger promis qui s’étend à côté d’un village de gîtes. On ressort les filets à la recherche de papillons et de libellules, et pour certains de… poires.

Après une récolte (d’insectes) fructueuse nous nous installons pour le pique-nique à côté de la piscine – hélas – fermée.

En début d’après-midi nous redescendons la nationale 106 qui suit la Vallée Longue (c’est-à-dire celle du Gardon d’Alès) que nous quittons à Sainte-Cécile pour rejoindre le bord de la rivière en amont de la retenue du barrage. Sable fin et rivière peu profonde, le terrain idéal pour l’observation des libellules, certaines ne se laissant pas attraper facilement. Les exuvies devraient être plus accessibles, mais il faut mouiller son short ! Chaleur et fatigue aidant, certains préfèrent travailler à l’identification des différents Agrions attrapés : c’est ça le travail d’équipe…

La fin d’après-midi s’approche. Allez zou, un dernier morceau de melon et il est temps de rentrer chez soi avant le prochain stage, l’an prochain on espère.