Sortie « Découverte de la Nature » à la cascade du Rivieli.
Reprenons l’histoire de la petite cascade »équatoriale ». Le pique-nique est dans les sacs, il est 10h et nous revoilà sur le parking. A droite et à gauche, nous renvoyons les stations d’orchis pyramidal, les serapias V., le coris de Montpellier et les ophrys jaunes. Les inflorescences commencent a passer. Nous aussi… Nous longeons l’enclos aux chevaux et cette fois, nous traversons le bois de pins, sachant où aller, nous sommes a l’à-pic de la cascade. Nous descendons par un sentier semi praticable car il a du être tracé par le ruissellement des eaux pluviales. Ça descend raide ! Encore un petit bosquet qui nous cachait une jolie station de Neotinea ustulata, l’orchis brûlé et nous arrivons à la cascade. Les nouveaux venus en sont ébahis. Il y a moins d’eau qu’en mai, mais ça coule encore. On pose les sacs et allons prospecter en amont. Quelques Ophris abeille, et le long du Rivieli, quelques anacamptis laxiflora, une végétation de joncs, d’herbes hautes, la steppe puis des cultures maraîchères vers le »mas Piqueta ». Retour à la cascade et repas tiré du sac. Passé midi, nous prospectons a l’envie, sans voir de fleurs exceptionnelles. C’est la jungle; les serapias lingual sont tous fanés. Retour aux voitures pour aller voir une place de castors dans une gravière du Gardon. On se gare autour du lac de Massillargues et partons vers la rivière. Un passage entre les cannes de Provence, sous les peupliers trembles nous mène a l’emplacement. Quelques traces au sol, des bois taillés en crayons et une odeur d’excréments attestent de la présence du castor. En fouinant alentour, dans le sable, je trouve quelques paillettes d’or. Pas le temps d’en remplir un sac, la journée se termine, il faut rentrer. Au revoir et a bientôt pour de nouvelles aventures…
Jean-Louis