Sortie ornitho au phare de la Gacholle
« Sortie/gardiennage » phare de la Gacholle 6 et 7 septembre 2025
Nous étions 13 participants le samedi à cette sortie inédite (en réalité 12 si l’on considère que Mary se doit de rester clouée dans sa petite boutique à souvenirs).
C’est de là aussi qu’elle “sauve des vies” depuis plusieurs années maintenant en réhydratant tous ces touristes rougeauds qui viennent, déshydratés, s’échouer sous l’ombre protectrice du vieux bâtiment.
Début septembre c’est un déferlement de “Boomers” (terme très tendance en ce moment) de toute nationalité qui migrent le long de cette vénérable digue à la mer de plus en plus chaotique.
Dés 10h00, nos amis “Gard-Naturiens” (pas naturistes…) après une (trop) longue période de diète ornithologique étaient venus pour en découdre avec la multitude de petites bêtes qui piquent afin d’obtenir un rendez-vous avec notre généreuse et prolifique Nature.
Mais au fait, qui est donc cette Dame Nature qui n’était pas au rendez-vous ? Et bien, « c’est une Dame que j’aime mais souvent se dérobe, ne m’accordant en chemin que des brefs avantages, dévoilant peu ses charmes sous ses plus belles robes, pour que je la désire toujours plus davantage… »
Ce jour-là, elle n’était pas bien lunée…
Et pourtant ! Nos gracieuses têtes emplumées étaient bien là, quoique peu nombreuses, tout autour de nous mais peu enclines à se montrer dans cette platitude infinie de la steppe à salicorne, où le regard se perd.
Quand la soif de la découverte n’est pas pleinement assouvie, c’est du pain béni que de pouvoir se désaltérer autour d’une bonne table en partageant quelques bons cépages…
Avant que le lendemain matin, un autre petit groupe de 4 personnes ne nous rejoigne, j’étais, après une nuit réparatrice dans notre nid d’amour, érigé en fanal pour éviter les naufrages, dès le point du jour ensanglanté, à boire un café froid…pour cause de gazinière en panne.
Après avoir vociféré tous les noms d’oiseaux, nous nous sommes rendus sur le pont qui enjambe les martellières autour du parking de la Comtesse. Et enfin, le spectacle était bien là, sous nos yeux, près du point historique de nos rendez-vous manqués.
A défaut d’avoir pu vous les montrer “in Natura” je vous transmets quelques photos de ces beautés natur’ailes prises à « la volée » depuis le pont.
Même si j’ai bien ma petite idée la dessus, (mue, canicule, sécheresse, nichées avortées ou tardives…) je laisse le soin aux “technos” d’expliquer pourquoi cette année notre multitude »z’ailée » s’est faite aussi discrète.
Un grand merci à vous tous mes amis pour nous avoir si bien tenu compagnie durant ces 2 jours.
H.B.