Ecoute des chants d’oiseaux à Junas
Compte rendu rédigé par Jean-Laurent Hentz. – 15 participants.
Balade tranquille par beau temps le long de la « voie verte », ancienne voie ferrée transformée en piste cyclable par le Conseil Général. Nous connaissons bien les lieux pour avoir travaillé, en partenariat avec Echos Nature, à l’invention de stations pédagogiques de découverte du patrimoine local.
Du parking où nous laissons les voitures, nous nous régalons d’observer et d’écouter trois Etourneaux sansonnets sur un pylône électrique : un couple niche dans un trou.
Pic vert et Pic épeiche sont aussi les premiers à se faire entendre, le premier riant tandis que le second tambourine à tout rompre sur un arbre devant l’ancienne gare de Junas. Quelques Fauvettes à tête noire, Mésanges bleues et charbonnières se laissent entendre, ainsi qu’une Grive musicienne typique.
Un petit oiseau de passage s’arrête dans un conifère : cri court et un peu éraillé de la Mésange noire…
Et déjà, des Grosbecs nous survolent par petits groupes, poussant un cri typique que nous ne retrouvons pas sur le disque de référence qu’a apporté Roger ! Pourtant, on n’entend que ça !
Nous arrivons au niveau du ruisseau des Corbières où les Grosbecs continuent leurs mouvement entre les grands arbres. Nous en voyons jusqu’à 7 simultanément. Dans la lunette, ça vaut vraiment le coup d’œil ! Les Grives musiciennes se baladent aussi, laissant tomber leur « tchic » court et sourd, tandis que quelques Grives mauvis se font remarquer à leur « tsssiii » bien plus long.
Nous faisons demi-tour pour gagner, toujours sur la voie verte, la zone dit du Cabanis, où se trouve un plan d’eau, résidu d’une extraction de terre. Avant de l’atteindre, nous sommes arrêtés, stoppés nets dans notre élan, par quatre Tarins des aulnes qui sont occupés à inspecter les bourgeons des Ormes et autres arbres des haies. Assez peu farouches, ils se laissent admirer longuement et c’est pour beaucoup de participants une découverte. Nous avons eu du flair de trouver le Tarin, car il fait aussitôt l’unanimité et restera dans les mémoires…
Une Pie-grièche méridionale, cri flûté court bizarre (difficile de mieux traduire son chant), se révèle à quelques-uns d’entre nous… Elle est perchée à plus de 200 mètres, tout en haut d’un chêne… Voilà un exemple de son qui porte très loin, au moins pour sa partie à sonorités graves. « Lulu lulu lulu »… voilà l’Alouette lulu qui entonne sa mélopée en vol. Et toujours un Grosbec…
Nous finissons la matinée sur l’observation d’un superbe mâle de Busard Saint-Martin qui chasse en rase-mottes au-dessus des vignes.
Oiseaux contactés (vus ou entendus, liste alphabétique) :
Alouette des champs
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Mésange bleue
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