Ecoute des chants d’oiseaux à Saint-Chaptes

Compte rendu rédigé par Laurent Iparraguirre – 7 participants.

Début de la balade dans la ripisylve aux abords du Gardon.
Nous cheminons autour des bras morts de la rivière dans une forêt d’aulnes et de peupliers blancs, milieu humide propice à certaines espèces d’oiseaux.
Ce sont d’ailleurs les Pics épeiches et épeichettes qui font les premiers entendre leur cri. Ils semblent se trouver tout près mais d’après Jean-Laurent ils ont la fâcheuse habitude de se cacher derrière les troncs d’arbres à l’approche des curieux.
Après avoir fait fuir 2 Geais des chênes nous entendrons successivement le Rougegorge (cri caractéristique style « machine à écrire »), le Pinson des arbres (« pouic » sonore lorsqu’il est posé, plus sourd en vol), le Pouillot véloce (cri régulier sur 2 notes), et les très « sonores » Etourneau sansonnet et Bouscarle de Cetti.
Plus loin nous apercevrons, après les avoir entendus, le Tarin des aulnes et son faible cri aigu et éraillé ainsi que le Troglodyte mignon (« trrr trrr » troglodyte).

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Rougegorge familier (photo : Roger Védère)

Pierre entend mieux les Corneilles noires dans le lointain…

Arrivés au bord du Gardon la vue plus dégagée nous permettra d’admirer une quarantaine de Goélands leucophées, une dizaine de Mouettes rieuses, un premier vol de 9 Grands Cormorans puis quelques individus isolés, 2 Buses variables, 2 Hérons cendrés et un Héron gardeboeufs. Passeront également devant nos jumelles les Mésanges bleue et à longue queue, une Bergeronnette grise et 3 Bergeronnettes des ruisseaux.

Après avoir entendu le Pipit farlouse et l’Accenteur mouchet nous regagnons les voitures grosbec3et c’est en dégustant le thé de Catherine que nous ferons nos dernières observations, sonores pour le Grimpereau des jardins, le Merle noir et le Grosbec casse-noyaux, visuelles pour 2 Grives mauvis et 3 minuscules Roitelets huppés.

Une matinée fraîche, mais avec 28 espèces d’oiseaux : c’est pas mal !