La Grande Camargue
Compte rendu rédigé par Elisabeth et Roger Védère. – 28 participants.
Satisfaction :
• La quantité (et la qualité) des participants.
Déceptions :
• Le temps assez froid et la pluie en début d’après midi ont perturbé la journée sans jamais atteindre le moral du groupe. (On a quand même eu la chance d’échapper à la tempête de neige !).
• Les oiseaux en quantité inférieure à nos espérances.
Déroulement :
Le rendez-vous était fixé à Arles sur un parking juste assez grand pour accueillir notre convoi et la mise en route fut un peu difficile à cause du regroupement pour limiter le nombre de voitures.
En route donc vers la Chassagne sous un ciel couvert, presque menaçant, mais il nous en faudrait plus pour renoncer ! Quelques oiseaux sont là, mais ce n’est pas la foule des grands jours (pourtant on est en période de soldes). Il y a quand même un très beau mâle de Busard des roseaux et David est content car il l’avait mis dans sa liste de recherche.
Oiseaux contactés à la Chassagne :
Alouette des champs
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Héron cendré (1)
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Le deuxième arrêt se fait aux marais du Mas d’Agon qui sont bien inondés aujourd’hui.
Pas d’observations de raretés mais une représentation de l’avifaune habituelle des lieux. Les diverses détonations entendues nous rappellent que la chasse est encore d’actualité (dans une quinzaine de jours le tir des gibiers d’eau cessera).
Oiseaux contactés aux marais du Mas d’Agon :
Aigrette garzette
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Grand cormoran
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Nous rejoignons l’observatoire du Mas neuf et le groupe s’agglutine sur la plate-forme d’environ 4 m². Il faudra penser à l’avenir de fabriquer une pancarte « complet » pour indiquer aux autres visiteurs potentiels qu’il est inutile de tenter la montée.
Oiseaux contactés au Mas Neuf :
Canard colvert
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Cygne tuberculé (5 en vol) |
Remontée vers Villeneuve et direction le Vaccarès où la remise de Roquemaure devrait nous apporter les observations espérées. Las, à part quelques foulques et 2 ou 3 grèbes, c’est maigre.
Alors contre mauvaise fortune on a bon cœur et on se dirige vers la réserve de la Capelière. Une première mauvaise nouvelle : il faut que chaque participant débourse 1.50€ pour avoir le droit de déjeuner (car c’est déjà l’heure) sous un abri de fortune où l’on est un peu protégé de la pluie mais pas des courants d’air ! En revanche, sur les observatoire, il y a un grand nombre d’oiseaux dont certains bien visibles à quelques mètres. C’est la revanche des photographes et André « canarde » (mot bien approprié) à tout va.
Oiseaux contactés à la Capelière :
Bécassine des marais (13)
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Fuligule morillon |
Après une halte assez longue dans ce havre de tranquillité nous repartons vers le Marais du Grenouillet ou alors là c’est un désert d’eau. C’en est trop pour une partie de notre groupe qui décide de rentrer réchauffer leurs carcasses dans (et devant) leurs foyers. Pour certains comme Cécile, qui est malade et ne veut pas aggraver son état à cause du tour de chant qu’elle doit donner bientôt, c’est une aubaine.
Mais d’autres continuent ! Il ne sera pas dit que les fidèles de Gard Nature cèderont devant les caprices d’un temps qui ne sait même pas ce qu’il veut, car l’horizon semble s’éclaircir.
Nous roulons jusqu’à la Bomborinette, puis nous longeons Amphise et enfin atteignons l’Etang du Fangassier où les diverses péripéties de la nidification des Flamants rose sont évoquées.
Ce site est souvent fréquenté par de nombreux limicoles et aujourd’hui, vous le devinez, rien, que dalle, nothing, nada, sinon de nombreux Goélands leucophées et quelques Tadornes de Belon.
Oiseaux contactés à l’étang du Fangassier :
Canard pilet (9)
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Mouette rieuse
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Découragés de rester pour la nuit, nous allions partir quand sont arrivés 9 Canards pilets qui se sont posés sur l’eau bien en vue. Après les avoir félicités pour cette prestation inattendue, nous décidons d’abandonner les lieux et nous finissons là cette journée riche en…euh…heures ?
En fin de compte, consolons nous, les sorties ornithologiques sont souvent inégales et la prochaine datera peut-être dans les annales !