Week-End à Saint-Remèze
les 25 et 26 septembre 2004. – Compte rendu rédigé par David Delmas.24 participants.
Week-end en Ardèche, du côté de Saint-Remèze (07). Après quelques hésitations des participants quant à l’endroit du rendez-vous, le groupe constitué d’une bonne vingtaine de personnes se retrouve au gîte d’étape de Saint-Remèze samedi matin.
Elisabeth et Roger, les deux organisateurs, sont là pour nous accueillir, et nous distribuent le programme. Munis de nos sacs à dos, avec le pique-nique du midi, sans oublier les jumelles (très utiles), nous voici partis pour la Dent de Retz, point culminant de la région.
La première partie s’effectuant en voiture, sur une route très sinueuse. Ensuite, il a fallu marcher au moins une heure ; on ne nous a pas épargnés ! Mais le point de vue au sommet est superbe. Tout le monde en profite, même Roger, Jean-Laurent, Marie-Paule, Gisèle et André, qui sont partis après nous du bas et nous ont rejoint dans la montée (quelle santé ces cinq là !).
Quelque vues d’Ardèche.
Le vent qui souffle ne semble pas convenir à nos chers rapaces, pas plus qu’à nous d’ailleurs. Nous décidons donc de rechercher un endroit à l’abri pour nous restaurer. Plus un brin de vent, on peut manger en toute quiétude, devant un panorama qui s’étend à perte de vue… Nous profitons du chemin du retour pour regarder la flore et les insectes qui nous entourent.
Loin d’être découragés de l’observation, nous repartons sur le site de la grotte de la Madeleine. Une exposition nous y attend, dans le hall d’entrée, qui nous permet de mieux comprendre les phénomènes géologiques et les caractéristiques propres aux Gorges de l’Ardèche, et de découvrir les animaux de tout poil qui y résident.
Du belvédère nous surplombons les Gorges, où les Hirondelles de rocher « pullulent » ; nous arrivons même à débusquer un Faucon crécerelle avec la lunette, grâce à nos spécialistes maison.
Il commence à se faire tard lorsque nous regagnons le gîte, où nous sommes conviés à un apéro offert par Gard Nature, suivit d’un repas à l’auberge du village : les plats servis ont fait l’unanimité, sans oublier une certaine originalité qui nous a ravi.
Durant ce repas convivial, on a quand même testé nos connaissances sur les oiseaux, à travers différents jeux… Résultat : peut mieux faire, mais on a quand même eu droit au dessert (ouf !).
On regagne le gîte rapidement car dehors, ça caille ! Grâce au bois qu’Elisabeth nous a fait ramasser toute la journée, on allume un bon feu qui réchauffe les esprits, et qui nous a aidé à chanter jusqu’au bout de la nuit… Nous avons noté de réels talents autant au niveau vocal que pour l’accompagnement acoustique…
Au matin, tout le monde est de bonne humeur, et après un petit déjeuner appétissant, nous partons en convoi (neuf voitures) pour un endroit top secret. Tellement secret même, que nous avons un peu de mal à le retrouver… Une fois sur les lieux, deux chasseurs sont déjà sur place, et une conversation très courtoise s’établit. Ils nous confirment que l’Aigle de Bonelli est bien dans les parages, et l’un d’eux nous conduit au bord de la falaise. Le paysage est splendide et très vertigineux, ce qui ne décourage pas les Grands Corbeaux à jouer face à nous.
Le dernier repas est placé sous le signe de la convivialité, si bien que même les guêpes s’y sont invitées ; plutôt gonflées, non ?
Une Perdrix « très sauvage » nous accompagne pour tenter notre dernière chance de voir cet aigle qui joue les capricieux. Tout le monde scrute l’horizon, particulièrement Elisabeth, qui ne l’oublions pas, avait rempli un contrat d’exclusivité avec ce majestueux oiseau.
Ce week-end s’achève gaiement autour d’une boisson chaude et, vu l’enthousiasme de chacun, l’expérience sera certainement renouvelée !
Liste des observations (furtives pour la plupart) :
Oiseaux :
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Buse variable |
Rougegorge
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Insectes :
Ephippigère des vignes
Grande Sauterelle verte
Phanéroptère nain (sauterelle)
Criquet italien (aux ailes rouges)
Plantes remarquées :
Genêt scorpion
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Buis
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Papillons :
Mégère
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Sylvain azuré
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