Champignons au Mas de la Barque

Sortie botanique : Champignons au Mas de la Barque.
RDV à 10h sur le parking du Leclerc à Alès (rocade Est)
Pique-nique tiré du sac.

A 10h et même avant, tous les inscrits sont présents au rendez-vous. Covoiturage et direction le Mas de la barque. Altitude 1541m
Il n’y fait pas très chaud et, sitôt arrivés, on se couvre pour
effectuer une courte prospection mycologique où nous trouvons
de nombreux polypores sur bois mort, quelques Pluteus cervinus, comestible médiocre,
Amanite muscaria, la tue mouche, toxique,
Armillaria mellea, comestible à toxique,
un Boletus edulis, cèpe de Bordeaux, comestible excellent
Fausses girolles, Hygrophoropsis aurantiaca, comestible moyen … et d’autres species. non identifiés.
Puis le pic-nic le long d’un ruisseau aux eaux limpides, sous un beau soleil. Idyllique. Café et…pas de sieste, pas de baignade à 11°C. Les chasseurs de champis
décident et nous partons décidés vers Bellecoste. En chemin, des Girolles cibarius que nenni.
Rien que des fausses girolles. On coupe a travers champs, le Pic Cassini dans notre dos, jusqu’au petit pont de bois dans les framboisiers et myrtilliers. Notre sens inné de l’orientation nous guide et nous longeons le Verié, dans les bois (facile …au début, n’est-ce pas Christiane-M.Claude ?)
Peu de champis ; Clavaires, Calocere viscosa, lacaires, pas de quoi fouetter un chat, ni battre une omelette.
Et il fallu retraverser le Verié ! Je passe la parole à Christiane qui dit :

« Pas possible, y a pas de pont. Rien que de beaux gros rochers de granit, au milieu de ce torrent tumultueux. On s’assoie sur le bord avec ma copine M-Claude et on ne bouge plus !  Vous aurez notre mort sur la conscience » Je leur dis : Ici, il n’y a pas de loup, mais des cerfs, et c’est la période du rut. D’accord, on vous laisse là ?

… Interlude, plus de son, plus d’image. Alors avec Jean, on les fait traverser … de force. J’en tiens une, tu pousse l’autre et, consentantes, n’ayant pas le choix, elles ont rejoint le cheptel impatient mais joyeux.

Nous nous remettons de nos émotions en remontant le pré et trouvons un petit bois de pins, malheureusement sans champi, et chemin ‘faisan’, qlq pétoules de lièvre ou de chevreuil. Mon fan-club émet des inquiétudes quand au sens du retour.
Avec André, nous confirmons ; le Cassini est devant nous et nous guide vers la civilisation.

T’es sûr ! Oui, encore 1 rang de barbelé, le bizutage final de M-Claire, a 4 pattes le nez dans l’herbe. Que fait tu ?
Je botanise… Encore quelques mètres, et c’est le parking et nos véhicules sont là. Nous aussi on est las !
On se congratule, on se félicite de ce périple et l’on se quitte, en cette superbe région, content d’être tous présent.

A+
Jean-Louis Piquard