Dossier Serpents
Initiation de l’histoire :
Midi-Libre – 12 septembre 2008 – page 5 :
Générac – Un serpent provoque l’évacuation de l’école.
1 – 12/09/08 – JLH :
Quand je lis l’article le soir, je bondis. Je le fais lire à Cécile. Même réaction : « la directrice est complètement folle »… il faut faire quelque chose. Quoi ? Tout d’abord aller la rencontrer pour mieux saisir ce qui s’est passé, et proposer une rencontre avec les enfants pour relativiser les choses et atténuer l’effet traumatisant d’un tel article.
2 – 16/09/08 – JLH :
Suite à la publication de cet article, Jean-Laurent Hentz a rencontré la directrice de l’école Mme Barrère, mardi 16 septembre à 18h, accompagné de Léo Albisser.
Il s’ensuit une autre version des faits relatée ci-dessous :
Jeudi 11 septembre, un enfant signale un serpent dans un hall de l’école. Effectivement sous un « tapis sale » se cache un serpent. La directrice met les enfants en sécurité un peu plus loin et s’approche de la bête « petite, avec du noir dessus » (= une Coronelle girondine – JLH ?) accompagnée de deux maîtres et armés d’un balai. La bête est tuée et expédiée dans les WC. La chasse d’eau mettra un terme définitif à l’histoire. Sauf que la directrice appelle le Garde municipal pour savoir quoi faire. Celui-ci informe les pompiers de Saint-Gilles qui « ordonnent l’évacuation de l’école » !
Ceci est réalisé dans la fin d’après-midi.
Le soir sont présents dans l’école : les enseignants, les pompiers, le maire, les gendarmes… Les pompiers « ne permettent pas de réintégrer l’école tant que celle-ci n’est pas sécurisée ». En effet des enfants racontent qu’ils ont déjà vu des serpents au pied des murs de l’école qui présentent des trous. Il est 16h30, « les employés municipaux ne peuvent plus intervenir ».
Deux journalistes arrivent à ce moment, « fort désagréables, mettant en pleurs une enseignante ». La directrice les reçoit, non sans avoir « averti le Conseiller pédagogique ».
Vendredi, les cours sont assurés dans des bungalows (!), hors de l’école, le temps que les employés municipaux amènent la bétonnière et ne bouchent les trous indésirables. Et fauchent la prairie/friche attenant à l’école.
Je lui rappelle que depuis « 17 ans » (âge de l’école) les enseignants enseignent avec des serpents, sans aucun problème. Je lui fais remarquer aussi que les serpents se déplacent et que la fauche du champ mitoyen n’empêchera pas de nouveaux serpents de venir faire un tour…
Enfin je rappelle doucement que nous aurions pu venir avec une autre stratégie : un policier pour porter plainte pour destruction d’espèce protégée. Blémissement : « mon mari est gardien de la paix… »
Nous proposons de présenter un diaporama aux enfants. Mme Barrère appelle le Conseiller pédagogique (il est 18h30 !). Me le passe. Je lui explique (difficilement…). Il opine. Mais « il faudra présenter auparavant le diaporama à Mme Barrère pour avoir son accord ».
La Directrice nous fixe RdV le 07/10 avec les autres enseignants pour prendre une décision commune….
Moralité : Mme Barrère n’est pas très à l’aise avec les serpents. Elle est procédurière et ne prend aucune décision sans l’aval de son supérieur hiérarchique. C’est compliqué mais nous choisissons d’aller dans son sens, éviter de la brusquer.
3 – 20/09/08 – JLH :
Nous rencontrons à Sauve (journée garrigue) Jacqueline Bizet et Estel Nicolas, administratrice et présidente du COGard !Elles me montrent l’article, me demandent si je suis au courant. Je prends un malin plaisir à leur expliquer que les choses sont engagées : « Et vous, qu’est-ce que vous faites ? ». Elles sont très remontées envers l’instit. Il y a eu des messages échangés sur la liste de discussion du COGard. JB me dit vouloir œuvrer « pour un rapprochement des associations naturalistes sur des actions communes ».
Évidemment après une telle déclaration, je suis un peu mais heureusement surpris. Je rappelle pour ceux qui prennent en route que le COGard a été sollicité pour les synthèses réalisées sur La Capelle (2003), Pujaut (2005) et Pompignan (2006), sans réponse de leur part et pire, avec un courrier signé du président de l’époque de non participation aux Journées Mondiales des Zones Humides à Rochefort-du-Gard où nous avions invité le COGard à venir parler des Outardes de Pujaut…
N’empêche : si Jacqueline inverse la vapeur, tout le monde sera content ! L’idée est simple : un courrier commun Gard Nature – COGard – SPN (Société de Protection de la Nature) du Gard – SESSNG – Zerynthia… Bref, tous les naturalistes associatifs gardois…
On se voit vendredi 26 pour rédiger tout ça. En visant essentiellement le rédacteur en chef de Midi-Libre… A priori…
Pour info Jacqueline m’a retransmis les échanges du forum du COGard :
1 – 19/09/08 – Olivier Leblanc :
Enseignante soit trés attardée,non-recyclée ,peu curieuse de la Nature même si elle fait partie de la génération d’Instits mal éduquées à ces sujets…ce qui n’est plus le cas depuis 1967….plan d’urgence déclenché sur une école qui viendra conforter désormais ses élèves qu’en plus de la réaction de leur instit…ils ne pourront à l’avenir distinguer l’éventuelle dangerosité d’un anaconda par rapport à nos couleuvres ! Bravo Madame! vous avez sans doute rencontré une Coronelle girondine visiteuse de batiments-maisons bien connue et en plus la plus pacifique de toutes ! Vous avez créer un malentendu pour des années dans l’esprit des enfants et probablement chez cetains adultes ! Vous auriez du solliciter les pompiers qui sont formés et informés à ce type de situation ! Mais surtout nous ne vous pardonnons pas votre geste….même les peuples du fond de l’histoire d’Afrique ou d’Australie seraient choqués par votre réaction !
2 – 20/09/08 – Jacqueline Bizet :
Bon, alors, on fait quelque chose au nom du CO Gard? Qui et comment? J’en parle avec Estel demain, mais il faudrait d’abord partir de faits dont la véracité est avérée (pompiers ou pas pompiers, selon les versions. Et qu’est devenu ce pauvre serpent?
Je peux rencontrer la/les dame(s) de l’école de Générac (laquelle: celle qui est à côté d’ED ou une autre?)
C’est à côté de chez moi, mais dans quel but, en effet?
Un article dans la presse locale me paraîtrait plus judicieux.Midi Libre a un courrier des lecteurs, à moins que ce ne soit la Gazettte;
Mais il faudrait se magner.
3 – 20/09/08 – Audrey Zenasni :
Je suis en effet pour une réponse aussi.
J’ai fait la demande au CA chez NACICCA (transmis à Estel + Jo Roche) pour une réaction à plusieurs.
- Stéphan Arnassant nous a indiqué ceci :
« Nous avons déjà essayé de réagir (Association ZERYNTHIA) à cet article ne faisant jamais état de la bêtise du geste et du statut protégé des serpents… Le communiqué est parti à la rédaction de Midi Libre le 15 septembre par fax… Malheureusement, il n’est pas (et ne sera probablement pas) publié. Il est très difficile d’obtenir un « droit de réponse » aux articles rédigés par les correspondants locaux du ML. Peut-être si plusieurs associations s’y mettent ou si plusieurs d’entre nous téléphonent à la rédaction… »
Donc visiblement, une réaction co-signée parait pertinente.
4 – 21/09/08 – Jacqueline Bizet :
Mes infos sur « l’affaire » de Générac, après discussuion hier à Sauve avec Estel et Jean-Laurent Hentz
L’article de Midi Libre est tendancieux, car focalisé sur la directrice qui n’est pas seule en cause, sauf au départ quand elle a tué la couleuvre et l’a jetée dans les toilettes. Elle a averti l’inspection accadémique,et le maire de Générac,qui ont décidé de fair sécuriser les lieux par les pompiers de Saint-Gilles. D’où fermeture de l’école le lendemain , murets cimentés et friche débroussaillée.
L’assoc Gard Nature est déjà intervenue. Jean-Laurent est allé voir Monique Barrère, ce que je me proposais de faire. Elle lui a dit son amertume de voir ses propos ainsi exploités.
Jean-Laurent a proposé une information sur les serpents (excellente initiative pour remettre les idées en place , et pas seulement chez les enfants) ce qui a été accepté.
Estel et moi avons proposé de soutenir cette démarche, Jean-Laurent nous a invités à participer à cette information et de cosigner tout article allant dans le sens d’un rétablissement des responsabilités des uns et des autres, et de l’arrêt de la curée sur cette dame. Elle n’a pas agi comme il le fallait, certes, mais profitons de l’affaire pour donner « une leçon de choses » . Cela se faisait, avant, dans les écoles, non?
Un rectificatif signé du max d’assoc naturalistes (Gard Nature, CO Gard, NACICCA, SPN Gard, Société d’hist nat du muséum ) me semblerait des mieux venu; je m’y emploie. Je commence à avoir une certaine habitude et c’est une démarche (parler d’une seule voix) qui me semble indispensable.
Si ce n’est pas possible car trop long à mettre en place, que chaque assoc réagisse en son nom propre.
L’un n’empêche pas l’autre.
5 – 21/09/08 – JB aux autres assos :
Voici le point sur l’affaire de la couleuvre (coronelle, je crois) de l’école de Générac, qui déchaîne les passions, et montre bien une méconnaissance des animaux sauvages pouvant conduire à des conduites inappropriées, voire aberrantes.
Que pensez-vous de ma proposition d’union pour communiqué commun, ce qui d’après moi, devrait devenir une saine habitude..
C’est notre boulot d’informer en amont et en aval, et à plusieurs, on est plus vigilants et on a plus de poids;
Le lendemain – JB :
Je n’ai pas trouvé le tien dans l’annuaire: veux-tu bien me le donner, à présent que nos relations sont en passe de devenir chose courante?..
PS C’est une initiative estampillée Jacqueline Bizet, et non CO Gard..
Du moins pas encore.Qui sait?
6 – 24/09/08 – Denise Courtin (Pte Soc. d’Etude Sc. Nat. de Nîmes et du Gard) :
Jacqueline,
Je suis désolée mais j’ai eu beau retourné plusieurs fois ML, je n’ai pas l’article, à moins que quelqu’un ne me l’aie mis sur linotte.melodieuse@orange.fr, que je n’ai pas pu ouvrir hier au soir pour cause de baby sitting.
Je veux bien que la SESNNG participe, mais je pense que la lettre doit vraiment être formulée autrement: je ferais une proposition ce soir. Arrêtons de crier HARO sur cette pauvre instit, Régis a raison. Je pense à cet enfant qui s’était fait piquer par une vipère au mas du Crapoduc alors que JLH faisait une animation pour le Cogard, Régis était président à ce moment là. Que se serait-il passé si les parents avaient porté plainte ? Je pense qu’il vaut mieux s’adresser à l’ensemble des lecteurs (et des non lecteurs=lettre à l’académie pour que nous fassions des animations dans les écoles), faire un texte sur les serpents, leur protection, leur utilité dans la nature et l’attitude à prendre en face d’un serpent.
Bref j’ai une très belle photo d’Estel avec une couleuvre de Montpellier à la main, je peux vous la donner.
7 – 24/09/08 – JB :
1° Zut, je suis passée hier à Saint-Chaptes avec l’art Midi Libre, j’aurais pu t’en porter une photocop.
Entièrement d’ac pour ne pas escrabouiller plus cette dame, (que je connais par ailleurs) et qui résiste, ma fois, comme elle peut. C’est elle qui m’a parlé d’un véritable harcèlement des journalistes auprès des instit.
C’est scandaleux.
2° Peut-être alors faut-il dissocier les démarches: j’écris un droit de réponse pour défendre l’instit en mon nom perso, et les assoc publient ensemble ou séparément une info sur les serpents, démarche qui me paraît excellente et qui correspond au voeu de Monique Barrère
Elle ne souhaite pas revenir sur cette affaire et demande qu’on dissocie sa mésaventure de toute autre allusion aux serpents. Elle ne sera pas favorable à une intervention dans l’école, d’après ce qu’elle m’a dit.
3° Denise, est-ce que notre échange de mails peut être communiqué aux autres ( Estel, Jean-Francis, Jean-Laurent et Audrey)
Je sais qu’il y a pas mal d’embrouilles et d’indiscrétions commises faute d’avoir sélectionné les destinataires, mais je ne pense pas avoir dévoilé ici un quelconque secret..
8 – 24/09/08 – JB :
Merci de lire les messages ci-dessous. Nous en sommes ce soir, après contact tel avec Estel à proposer 3 démarches, conjointes si possible:
1° Une lettre commune à Mme Barrère, au maire de Générac, aux pompiers de saint-Gilles et à l’inspecteur d’académie pour signaler les dérapages dans cette histoire sans accabler l’instit.
2° Un droit de réponse dans la presse ayant sensiblement la même teneur, mais plus offensif sur le rôle un peu dégueu des journalistes;
3° Des actions en tous genres (intervention à l’école, conférence dans le village, articles de presse pour dédramatiser les rencontres avec les serpents (et au passage dégonfler la rumeur persistante des lâchers de vipères par des « écolos » pour nourrir les rapaces…)
Un truc du genre « Laissez-les vivre »
Que pensez-vous de cette stratégie? Les textes sont à écrire et ce soir, j’en ai marre pour ma part.
Cette proposition est envoyée à d’autres structures : NACICCA, Zerynthia, SESNNG, SPN, RENE30
4 – JLH-Jacqueline Bizet : réunion à Beaucaire – 26/09/2008 :
Nous travaillons à une lettre commune Gard Nature-COGard.
9 – 29/09/08 – JB (extrait) :
2° Ma visite chez toi a provoqué quelques remous (prévisibles) J’ai fourni les explications nécessaires.Je suppose que certains croient que tu me manipules, mais ils ne connaissent pas ma faculté de résistance à ce type de manoeuvre.
- Et personne, surtout pas Estel, ne s’est opposé à l’envoi de la lettre commune à Mme Barrère. Elle m’a indiqué la manip informatique pour que je parvienne à te renvoyer un texte amendé. Je vais essayer.
Il faut mettre Gard Nature et CO Gard en en tête et en signature avec nos 2 noms et les autres assoc en soutien à la fin.
5 – La lettre – 01/10/08 :
Cette discussion aboutit, après de nombreux aller-retour, au texte signé suivant :
Courrier adressé à la directrice.
10 – 06/10/08 – JB :
1° Je suis passée ce matin à l’école de Générac: la directrice a bien reçu notre courrier commun mais n’a pas l’air d’y accorder grande importance. Elle ne souhaite pas voir Jean-Laurent et moi-même demain soir, comme proposé au départ: ils ont une journée pédagogique ou un truc de ce genre qui va les occuper toute la journée et les laisser épuisés vers 17h.Elle souhaite toujours dissocier formellement les « évènements » d’une part et une info sur reptiles et « petites bêtes qui font peur » et propose de reporter la rencontre avec les enseignants un mardi de novembre.Sinon, elle est libre le mardi aprèm.
2° Donc, la suite pour notre plan d’action est de nous adresser à Midi Libre;dans l’attente d’une intervention à l’école et/ou dans le village. peut-être contacter la mairie pour réserver une salle dès maintenant?
3° Ce qui m’inquiète, c’est l’état d’esprit de cette dame, que Jean-Laurent avait bien cerné: elle s’enorgueillit d’avoir en quelque sorte donné l’alerte: je ne sais trop qui de sa connaissance ayant découvert chez elle une autre couleuvre a appelé le poste de police. Qu’est devenue la couleuvre dont elle est persuadée que c’est « l’exception dangereuse » chez les couleuvres, à neutraliser, évidemment.
Lui ayant confié que je cohabitais avec une couleuvre à échelons d’un mètre vingt, j’ai dû lui préciser que cette dernière n’était pas enfermée dans une cage s comme elle le concevait mais libre de ses mouvements, quitte à me flanquert quelques frayeurs (réciproques?) de temps à autre.
4) J’en viens à penser que l’urgence, à part la presse, ce n’est pas l’école, mais la mairie pour une salle (voir ci-dessus) et le poste de police.
11 – 07/10/08 – JLH :
J’ai effectivement appelé Mme Barrère qui me confirme le souhait de différencier clairement notre intervention des événements… D’après elle, selon une suggestion de Jacqueline ! Ce qui n’est pas le cas. J’en viens à douter de la bonne foi de cette personne et lui demande (soutire ?) le numéro de téléphone de l’inspecteur d’académie.
Jacqueline se charge, quant à elle, de rencontrer le policier municipal et les pompiers de St-Gilles.
Elle me dit après que depuis l’article le policier municipal de Générac a reçu 3-5 couleuvres, mortes (tuées)… Et les pompiers ont récupéré une couleuvre de Montpellier, morte aussi.
12 – 13/10/08 – JB :
1° Le gentil pompier de Saint-Gilles n’a pas voulu garder la couleuvre de Montpellier au congélo car il y avait de la bouffe pour les autres pompiers,et,a-t-il dit: »les autres, ils ont peur des serpents » il a cherché dans des livres et atteste qu’il s’agissait d’une couleuvre de Montpellier.Je n’ai hélas pas pensé à lui demander de prendre des photos avant que la bête ne parte à la poubelle.
2° J’ai appelé ce matin le pompier nommé Mr Dejean comme prévu, qui faisait partie de l’équipe qui est intervenue à l’école. Il est d’accord pour nous rencontrer avec d’autres collègues ayant participé à cette intervention. Il s’est montré plutôt réservé.
- Il a peut-être vu hier soir -comme moi -le film d’Alain Pakula qui raconte comment les journalistes d’investigation du Washington Post ont déclenché le scandale du Watergate… Les personnages passent tout le début du film à se renseigner par téléphone…
13 – 24/10/08 : CA de Gard Nature
JLh expose le point sur les serpents. Le CA valide le fait de poursuivre ce projet.
14 – 06/11/08 : rencontre avec l’Inspecteur d’Académie au Grau-du-Roi :
Jacqueline, Léo ALbisser et JLH se rendent au grau à 9h.
Discussion fort agréable avec un monsieur qui comprend notre inquiétude, qui réaffirme la position administrative de la Directrice mais conçoit que l’on aurait pu gérer le problème de façon plus souple. Il nous redit son plein accord pour une (ou plusieurs) interventions dans l’école, en vue de sensibilisation.
Nous lui faisons part de notre projet de plaquette de sensibilisation. Il agrée et nous soumets l’idée de travailler sur cette plaquette avec les enseignants de Générac, premiers impliqués dans cette histoire.
15 – 25/11/08 : rencontre à ‘école avec les enseignants, JB et JLH :
16 – 27/11/08 : rencontre JB – CA de Gard Nature