Histoire et préhistoire, autour de La Capelle

Compte rendu rédigé par Jean-Louis Piquard.

Départ 9h45. En compagnie de François Féraud, nous allons voir le site de Petit Coucouillon, ancienne carrière de grès siliceux où les cabanes (2200-2800 avant JC) ont été découvertes, démontées, transportées et remontées à Masmolène, grâce à beaucoup de bonnes volontés, de bénévolat et de persévérance des fidèles de l’association ARCHEA.

Non loin, à 500m, un second site d’exploration, au stade du défrichage, nous montre quelques fondations de ‘ maisons’ de même époque, lieu où l’on pense que nos ancêtres ont trouvé tout ce qui convenait à leur confort.

12h. C’est l’heure de l’apéritif offert par François Féraud, chez lui, où il nous a préparé l’expo ! Outils, pointes de flèches diverses, aiguilles et… reconstitution de divers pots, jarres, tasses et bols, à partir d’éclats et morceaux découverts en fouilles. Emouvants puzzles ! Le tout alimenté de moult explications.

12h30. Pique-nique sur le parvis de la Chapelle Saint-Pierre, au soleil, à l’abri du vent. Plein sud. Repas, commentaires, café et… pas de sieste.
Visite de cette Chapelle. Nue, vide mais pleine d’Histoires de construction, de démolitions, de reconstructions ou seul un érudit peut y retrouver son latin.
François a tenté de nous expliquer l’orientation des églises et chapelles Romanes, Est-Ouest, en nous simulant le système solaire dans les maisons zodiacales et leurs étoiles-repères. On s’est régalé. On est sorti moins bête qu’en entrant (mais je crois qu’on peut y retourner, ça nous fera du bien).

En passant devant un Phytolacca decandra, belle grande plante dont les jeunes pousses se consomment comme les asperges, nous faisons un petit circuit au jardin botanique sauvage de Pierre Clermont qui nous a identifié et annoté patiemment quelques graminées et plantes sauvages des garrigues autour des cabanes du site des Gaulois dit ‘de la Culture de Fontbouïsse’.

Et nous repartons voir le petit pont sur la Veyre. Bien retapé : 2 voûtes de pierres et 6 mètres de large sur le Grand chemin Royal du Languedoc, vers Uzès puis… vers Saint-Jacques de Compostelle avec un peu de foi et beaucoup d’endurance, ou l’inverse.

Pas fatigués, on poursuit, pour voir la Tour Gauloise de La Gardie.
Site de hauteur, lieu d’observation d’où l’on voit très loin. Vallées, rivières, chemins, voies romaines, et François notre guide, intarissable nous conte les frontières des peuples gaulois, les échanges commerciaux, les Grecs, les amphores et les Romains.
Devant nous l’Oppidum de Gaujac ! Mais il est l’heure de rentrer. Les têtes bien remplies, nous reportons cette visite à un autre jour.
François est d’accord dans la mesure de sa disponibilité.
N’abusons pas, il a encore du travail. Nous nous quittons mais ce n’est qu’un au revoir !!!

A + Monsieur le Professeur.