Journée de migration au Pic de l’Aiguille à Comps
Compte rendu rédigé par Elisabeth Védère. – 12 participants de Gard Nature + 70 visiteurs (48 adultes et 22 enfants) :
A 8h00 Roger et moi sommes au pied de l’aqueduc au bout du lotissement « Saint Roman » à la sortie de Comps.
C’est la première des deux journées de migration dans le Gard, et nous sommes responsables de ce site du « Pic de l’Aiguille » sur les 7 organisés aujourd’hui par 6 associations naturalistes du département.
Il faut sortir tout le barda de la voiture, essayer de ne rien oublier (ce n’est pas le plus facile), car pas question de redescendre, et je sens bien que vous vous dites : elle exagère. Ah oui, et bien lisez plutôt,…. une vraie liste à la Prévert :
2 sacs à dos avec le ravitaillement (pique-nique de midi et goûter bien sûr),
2 paires de jumelles,
2 paires de lunettes de soleil (le ciel est couvert, mais plus tard ?), 2 panneaux pour noter les observations tout au long de la journée (sans rire !),
1 lunette avec son pied,
2 imperméables,
1 paire de pinces coupantes,
12 affichettes pour flécher le parcours,
Du petit fil de fer,
L’appareil photo pour immortaliser cette sortie (vous jugerez si c’est nécessaire).
On démarre l’ascension de la petite colline par un sentier caillouteux qui se faufile entre la végétation basse de la garrigue, en pensant à s’arrêter régulièrement afin de poser nos petits panneaux pour indiquer le chemin.
L’horizon est laiteux, le ciel plombé, mais la température agréable. Plus tard l’humidité ambiante rafraîchira l’atmosphère.
Arrivé au sommet, l’impression se confirme, la visibilité est très mauvaise.
Tranquillement on s’installe, une chèvre et son bouc sont déjà là et resteront jusqu’à notre départ malgré le passage de plus de 70 personnes, adultes et enfants, ces derniers leur attrapant les feuilles au sommet de maigres chênes verts rabougris.
Et la migration ? Ce n’est pas pour voir des oiseaux passer qu’on est là ? Si, évidemment mais eux ils sont ailleurs.
La météo est tellement défavorable qu’ils doivent attendre de meilleures conditions, ou bien passer très haut au dessus de la couverture nuageuse pour certains.
Rien de bougera de la journée et je n’ose presque pas vous dire que nous avons vus :
7h35 Martinet à ventre blanc (1),
7h45 Passereaux sp. (2),
10h20 Faucon crécerelle (1),
(en heure solaire, une heure de décalage avec la montre). Hourra !!!
Le premier migrateur arrive ! – (photo : Philippe Lavaux)
Heureusement il y eu des visiteurs toute la journée. On a discuté, expliqué, essayé de répondre aux questions et puis nous étions 11 de l’association, ça fait plaisir.
L’après-midi malgré une légère amélioration climatique, rien n’a été observé si ce n’est quelques espèces locales.
Vers 17h00, notre endurance et notre patience en avaient assez alors on a pris le chemin du retour en récupérant nos affiches.
Dimanche 26 mars est annoncé comme une belle journée ensoleillée, alors ……………
TOUS à Marguerittes pour de belles observations d’oiseaux migrateurs. (j’ai une furieuse envie de me rattraper, non mais !).
Liste des « locaux » : (ordre alphabétique) |
|
Busard saint Martin (1 femelle)
|
Grand cormoran (2)
|