Orchidées vers Durfort-St.Martin de Sossenac

Samedi 16 05 2015

13 personnes sont à 10h sur le parking de la cave coopérative de Durfort-St.Martin de Sossenac.

On se regroupe et c’est la petite montée vers le château de Vibrac. La route devient rapidement un chemin entre bois et vignes et des informations touristiques nous développent le travail des viticulteurs. Nous notons, juste après un chène blanc remarquablement charpenté, des

cornouillers sanguin,

troènes,

micoucouliers,

aphyllantes de Montpellier et une station d’apiacées que je pense être du Maceron, Smyrnium olusatrum.

Nous arrivons vers un petit ru, le Jalagou, et à son abord humide, nous trouvons en grand nombre :

anacamptis laxiflora,

durfort-09_1

ophrys lutea et des serapias vomeracea.

Cdurfort-13_1ette année, les narcisses poeticus sont fanés et les bugles reptans fleuris bleu-intense.

Le ruisseau est à sec, l’heure tourne et nous regagnons les tables à  »pic-nic » en croisant en chemin

l’orchis pyramidal,

orchis ustulata et il me semble voir

l’epipactis microphylla

14h, le repas terminé, nous partons vers les anciennes mines de plomb.(Nord-Ouest de Durfort). Avec les voitures, nous montons au plus près du PR et nous nous garons près d’infrastructures ruinés d’anciennes mines. Nous engageons le PR et évidemment, ça monte.

Le top 10 (comme dirait Hervé) des plantes en fleurs visibles est :

le thym vulgaire, lavande angustifolia, hélianthème apeninum, dianthus delta, grémil ligneux,

sarriette vivace, véronique de Perse, germandrée, astragale de Montpellier et centaurée sp.

Un virage et nous sommes à la grotte ; relativement petite, quelques araignées cavernicoles et  durfort-01_1de nombreux moustiques nous surveillent. Le fond se poursuit en conduit étroit que nous laisserons aux spéléo-spécialistes . On sort du trou et nous repartons vers les sylves.

D’abord sous les chênes verts, pistachiers et chênes blancs, le chemin nous engage dans les arbousiers. Relativement sombre, le sous-bois nous laisse entrevoir de nombreuses céphalanthères rouges et petit à petit, le chemin perd en précision et … disparaît ! Nous sortons les boussoles et faisons confiance a notre sens de l’orientation. Nous sautons des murets, descendons des pentes

assez raides, croisons des sentiers d’animaux et arrivons finalement dans une propriété privée où un gros chien noir signale notre passage. Nous sommes à la route, les voitures sont là.

On se congratule ; en orientation, on est quand même bon ! C’est l’heure de se quitter, tous contents d’être revenus de si loin.

A bientôt pour d’autres aventures … JL P