Sortie « Découverte de la Nature » à Durfort-St.Martin de Sossenac

Quelques orchidées de la garrigue

Photos: Margueritte Hennequin

 Nous sommes tous les 11 au RdV. Même les nouveaux ont trouvé le lieu. Nous prenons le chemin vers Masjon, passons devant le château de Vibrac, croisons le chêne de 160 ans abattu et poursuivons vers les vignes où des panneaux instructifs nous expliquent le travail du vigneron.

 

 

 

En chemin, je ne retrouve pas l’Epipactis microphylla des précédentes années mais rapidement, nous sommes dans les stations d’ Ophrys pyramidal agrémentées d’orchis militaris, de phalangères et d’aphyllantes, formant un tapis multicolore superbe. Nous poursuivons vers la prairie humide aux Anacamptis laxiflora.

Nous en dénombrons 4 ou 5 pieds d’un pourpre intense, accompagnés de nombreux serapias vomeracea, quelques photos et nous partons vers l’endroit des orchis lutea en remontant le Jalagou. Nous avançons dans les Serapias vomeracea et les Orchis militaris en tentant de ne pas les piétiner. Il y en a des centaines, a perte de vue, plus on avance. Jamais vu autant. On oblique 0uest vers la station des Ophrys lutea et là aussi, il y a des centaines de superbes fleurettes jaunes. Le but est atteint, nous pouvons retourner aux voitures et aux tables du pique-nique, car cet après midi, une autre aventure nous attend.

Nous partons pour Massillargues et je retrouve après quelques tâtonnements, le parking. Nous sommes de suite dans les champs de Serapias vomeracea couplés d’O.militaires. Le chemin nous emmène dans une petite garrigue couverte de Coris de Montpellier en fleur. Nous croisons une petite station d’ophrys lutea, une euphorbe petit cyprès au feuillage tout rouge et de nouveau des champs d’O.militaris et serapiasV. Un bois de pins que nous contournons nous mène vers un mazet ruiné où nous trouvons une importante station de Serapias Lingua ce qui nous permet de comparer avec le S.Vomeracea.. Poursuite de la balade en descendant vers le Rivieli, notre petit ruisseau. Au détour d’un bosquet, après quelques Brunelles blanches et bleues, c’est l’émerveillement… l’Amazonie dans le Gard : une chute d’eau de 4 à 5m, aux multiples écoulements, se jette dans un gour profond et limpide. Des potamos poussent au fond et l’ombrage des frênes et des ormes ajoute du charme à cette luxuriante végétation. Le trop plein poursuit le ruisseau qui se perd serpentant dans la plaine. Il se fait tard, nous rentrons car le chemin retour est assez long. Nous prévoyons de revenir avec le pique-nique pour y prospecter plus longtemps. A bientôt…JLP