Phare de la Gachole les 2, 3 et 4 mars

Un petit supplément au compte-rendu pour vous parler de notre séjour bisannuel au Phare.

Lundi : temps pourri, tempête, pluie et froidure ! De rares visiteurs qui avaient perdu le nord avec notamment des asiatiques qui n’ont pas vraiment réchauffé l’atmosphère ! Heureusement la solution c’est la lotion (hydro alcoolique). C’est bizarre comme on voit les gens différemment…

Singulièrement, c’est ce jour-là que j’ai réalisé mes plus belles photos tellement l’avifaune désemparée par ce déchaînement climatique, s’est laissée complaisamment tirer le portrait de très près.

Mardi : R.A.S. Ciel plombé, langueur et solitude.
Mercredi : Visite de 6 courageux adhérents (ou presque adhérents : 2 nouvelles têtes). Pour cause de changement de véhicule, la clé de la barrière était restée à la maison et nous a obligés à un retour vers la Capelière pour récupérer le double. Cet aller-retour forcé nous a permis avant les agapes roboratives sous le soleil revenu, de voir quelques migrateurs dans de bonnes conditions.

Pêle-mêle : Oie cendrée, Milan noir, Huppe fasciée, Courlis cendré, Chevalier gambette, mesclun de Bécasseaux, Busard Saint-Martin, Busard des Roseaux, Buse, Grèbe huppée, Cigogne blanche, grande Aigrette, Aigrette garzette, Héron cendré et gardeboeufs, Fauvette mélanocéphale, Pouillot véloce, Pipit farlouse, Pinson des arbres, Moineau domestique, Rougegorge, Foulques,..

et cerise sur le gâteau un Flamant nain (photo Philippe Dauguet) Aigle botté Cigognes noires etc…

Maryvonne, la femme-tronc de l’accueil, a vendu quelques tee-shirts et même quelques bouteilles d’eau : Peut-être le symbole d’un espoir de beaux jours et d’un retour massif de nos chères têtes emplumées.

Souhaitons alors que le sournois mécanisme d’une pandémie, partie d’un pays lointain ou des gens prennent plaisir à détruire des animaux sauvages pour assouvir d’obscures traditions culinaires, se grippe enfin…

H.B.

Quelques photos de Hervé :