9h30 : sur le parking du parc, les premiers participants commencent à s’agglutiner autour du ciambellone et du café préparés avec amour par la « mamma-ryvonne » de Gard Nature. Elle en avait bien besoin, notre cœur du réacteur autour duquel gravitent les électrons libres des grands espaces, car la journée de la veille n’avait rien, pour elle, d’une Saint-Valentin…

Près d’une vingtaine de participants, dont quelques visages nouveaux, affichaient cette mine qui illumine les visages lors des retrouvailles pour certains et des présentations pour d’autres.

Le chrono de la découverte s’est, dès lors, mis en route. Il ne s’arrêtera qu’au déclin de notre astre solaire. La seule pose se fera sur la terrasse de la buvette, autour d’une tablée longue comme le jour d’une communion solennelle… Sans perdre de vue que l’objectif premier que me fixe mon Basque préféré est celui de communier avec Dame Nature.

Les rencontres avec nos amis à plumes furent d’une excellente tenue, comme celle qu’affichent nos chères têtes emplumées en cette saison… Un peu comme celle des flamants qui voient la vie en rose…

Jusqu’à notre départ, en fin d’après midi, au moment où une bulle improbable et éphémère comme notre existence sur terre, s’élevait dans le ciel.

Une petite équipe a prolongé le plaisir en passant par le Mas d’Agon et dans la lumière vespérale, Dame Nature a répondu à son rappel sur scène. Elle est revenue parmi les ors d’un soleil déclinant, au milieu des terres exondées suite au déluge du samedi précédent qui avait vu notre sortie annulée, nous obligeant à reporter notre découverte du Beau… Parfois, les aléas climatiques font bien les choses…

P.S. : Laurent vous fera passer la liste des espèces croisées ce jour (c’est ici), accompagnée de quelques photos et leurs légendes.

A bientôt !

Hervé Bertozzi

Qui a dit que les Ibis falcinelles sont tout noirs ?