Splendeurs natur’ailes n° 35 : Clap de fin et Baby boom…

J’en sais quelque chose pour l’avoir pratiqué durant de nombreuses années : dans toute animation musicale, pour réussir sa sortie, les derniers morceaux doivent être bien choisis.
A la fin d’une soirée quand les artistes ont communié avec le public, c’est un crève cœur pour eux de devoir s’arrêter.
Souvent, quelques rappels rendent la séparation moins brutale…
Depuis plus d’un an, la magicienne, l’oiseau bleu et votre serviteur espérons vous avoir aidé à traverser une période particulièrement éprouvante.
Autour de nous, des êtres chers ont été durement touchés. Certains s’en sont allés…
C’est un lieu commun de le répéter, mais à chaque fois, on reprend alors en cœur cette évidence : on ne profite jamais assez du moindre instant de bonheur que peut nous offrir notre passage sur Terre.
Le ciel que je passe ma vie à scruter, pour d’autres raisons, semble enfin se dégager.
Avec les beaux jours, l’espoir de retrouver une vie normale se dessine, mais…
Alors, vont revenir les jours des sorties naturalistes et peut-être que nous trouverons, “in natura” et en chair et en os, quelques unes des stars qui auront animé les colonnes des “splendeurs natur’ailes”.
Et si vous avez de bonnes jambes, vous pourrez alors essayer de leur courir derrière pour espérer avoir un autographe…
En attendant, c’est ensemble que nous continuerons à caresser le rêve de les rencontrer en gardant cette lueur qui scintille au fond de l’œil, encore et toujours, devant la découverte…
Pour ma part, depuis que j’ai poussé vers l’infini les murs, que j’avais repeint en vert, de la cour de récré, cette flamme ne s’est jamais éteinte…
Voilà ! pour finir, au menu, je vous propose un “mesclun” de quelques photos ramenées par l’oiseau bleu et plus particulièrement, quelques unes prises dans le jardin, autour de la maison.
Elle parlent d’espoir et d’avenir puisque vous pourrez y voir, sur certaines d’entre elles, des oisillons nés dans le jardin magique, au nid ou en train de faire leurs premiers pas dans le vaste monde.
Elles ne représentent qu’une infime parcelle de cette prodigieuse biodiversité qui constitue notre planète, que l’on ne sait plus voir et qui, pourtant, peut se rencontrer sur le pas de nos portes.
Enfin, si vous avez aimé ces histoires (pas toujours) très naturelles, sachez que vous pourrez les retrouver sur le site de “Gard Nature”, à la rubrique “activités” puis “récits”.
Chez les Upupa, cette famille formidable, une deuxième nichée vient de débuter.
A force de fréquenter ces charmants voisins (dont c’est la fête aujourd’hui ! ) j’aurai plus appris en quelques semaines que dans tous mes bouquins traitant d’ornithologie.
D’ailleurs j’ai bien l’intention d’en écrire un, un vingt cinquième, pour garder la mémoire de ce prolifique printemps .
On a fait des progrès depuis qu’un mathématicien, R. Descartes, affirmait, il y a quelques siècles, que “l’animal est comme une machine, il n’a ni âme, ni raison, ni pensées”…
Avec des phrases comme celle d’un certain P. Picq, paléoanthropologue de son état, qui reconnaît que “l’homme n’est pas le seul animal qui pense, mais il est le seul à penser qu’il n’est pas un animal”…
Mais il reste encore du chemin à parcourir…
Bonne fête à toutes les mamans.
Texte et photos Hervé Bertozzi
Accrochez vos ceintures on va bientôt décoller…
Nous allons croiser des butineurs à sang froid… et à sang chaud…
Destination : jardin de la magicienne… Cette année les naissances ont explosé…
Nues et aveugles, les petites pies viennent de naître. Alors que la petite mésange n’a pas encore trois semaines… sa maman construit déjà un autre nid !
Les chardonnerets s’activent pour nourrir les pullis qui n’ont pas encore le joli masque rouge des adultes (ici avec un copain moineau domestique du même âge, à la moue boudeuse)…
Tu y vas ou j’y vais…
 
 ça y est, je vole !
Je suis triste, maman ne me veut plus. Je ne comprends pas pourquoi elle a du mal à rentrer dans le nichoir pour pondre avec son gros ventre… plein de promesses…
Heureusement il me reste papa…
Qui continue de nous donner la becquée. Il chasse même le Faucon crécerelle qui vient roder dans le jardin…
Pendant que maman préfère prendre un bain de soleil avec sa voisine la Fauvette mélanocéphale…
Compère loriot et son copain l’étourneau sont dépités : les mûres ne sont toujours pas mures.
Avec  mes copains Sud-Af., Tacote, et la magicienne on vous dit…